Arcadia
Parfois aussi on donnera au
monde des songes le nom d’Arcadia pour signifier son caractère
éphémère. Le poète anglais Henri Bruce Nithsdale, fils de Richard N.,
qui vécut l’essentiel de son existence (1889-1936) dans la petite ville
galloise d’Ystragynlais, indique que le Rêve, comme il le nomme, se
replia sur lui-même durant l’hiver 1872, et que le territoire qui le
remplace aujourd’hui n’est plus en réalité qu’une copie. Dans son
recueil, " Drowning Mountains ", empreint d’une philanthropie presque
maladive, Nithsdale désigne même par Ternemonde l’endroit où nous
vivons et prétend que les habitants du Rêve se sont sacrifiés pour
leurs reflets réels sans que jamais ceux-ci s’en aperçoivent. Fabrice Colin in Les Vestiges d'Arcadia Arcadia est ma terre. Depuis que je sais son nom, j'en rêve, j'y vis. Elle m'appelle, je la sens m'attirer à elle, m'arracher au réel, au terne, au morne, au monotone. Quand finirai-je par la rejoindre ? [12/06/06] ***
Joli...
J'ai toujours pensé l'inverse pour ma part.
Que nous avions tous mal compris Lewis Caroll.
Parce que peut être que quelque part, il y a un monde concret et rationnel.
Mais l'"Autre côté du miroir", c'est ici.
Arcadia, c'est ici.
A nous d'en faire un rêve... ou un cauchemard.
Aléas.
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Je n'avais jamais vu ce monde sous cet angle... Cette vision offre des perspectives qui me laissent rêveuse...