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13 juin 2007

Arcadia

Parfois aussi on donnera au monde des songes le nom d’Arcadia pour signifier son caractère éphémère. Le poète anglais Henri Bruce Nithsdale, fils de Richard N., qui vécut l’essentiel de son existence (1889-1936) dans la petite ville galloise d’Ystragynlais, indique que le Rêve, comme il le nomme, se replia sur lui-même durant l’hiver 1872, et que le territoire qui le remplace aujourd’hui n’est plus en réalité qu’une copie. Dans son recueil, " Drowning Mountains ", empreint d’une philanthropie presque maladive, Nithsdale désigne même par Ternemonde l’endroit où nous vivons et prétend que les habitants du Rêve se sont sacrifiés pour leurs reflets réels sans que jamais ceux-ci s’en aperçoivent.

Fabrice Colin in Les Vestiges d'Arcadia

Arcadia est ma terre.

Depuis que je sais son nom, j'en rêve, j'y vis.

Elle m'appelle, je la sens m'attirer à elle, m'arracher au réel, au terne, au morne, au monotone.

Quand finirai-je par la rejoindre ?

[12/06/06]

***

Joli...

J'ai toujours pensé l'inverse pour ma part.

Que nous avions tous mal compris Lewis Caroll.

Parce que peut être que quelque part, il y a un monde concret et rationnel.

Mais l'"Autre côté du miroir", c'est ici.

Arcadia, c'est ici.

A nous d'en faire un rêve... ou un cauchemard.

Aléas.

   
****

Je n'avais jamais vu ce monde sous cet angle... Cette vision offre des perspectives qui me laissent rêveuse... 

   

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